A Beaune, un hôtel où on prend soin de vous

L’hôtel le Cep à Beaune ne manque pas de caractère avec ses cinq étoiles. Les épicuriens y séjournent pour profiter de Beaune et de la Bourgogne, d’autres y ont trouvé un centre d’ayurvéda pour se ressourcer. Jean-Claude Bernard a saisi une opportunité pour développer encore cette identité différenciante.

Le Cep ouvrira un restaurant ayurvédique en septembre prochain. (Aletheia Press / Nadège Hubert)
Le Cep ouvrira un restaurant ayurvédique en septembre prochain. (Aletheia Press / Nadège Hubert)

Dans les années 60, l’hôtel du Cep jouissait déjà d’une bonne réputation avec ses quatre étoiles. En 1985, la famille Bernard en fait l’acquisition, renforçant son charme et sa personnalité. Peu à peu, l’établissement s’agrandit. Des 19 chambres qu’il comptait alors, il est désormais passé à 62 et prévoit d’atteindre les 70 chambres avec l’acquisition d’un immeuble mitoyen en septembre 2021.

Pour autant, l’objectif de l’actuel dirigeant, Jean-Claude Bernard n’est pas de s’agrandir à tout prix, mais d’apporter un service de qualité aux 72 nationalités et 22 000 clients qui passent chaque année les portes de son établissement. « Nous avons une clientèle avide de Bourgogne à laquelle nous proposons un spa ancré dans son territoire depuis 2017 avec du chêne, du tonneau ou encore les produits cosmétiques à base de vigne » précise Jean-Claude Bernard, dirigeant de l’hôtel du Cep.

Entre traditions et technologies

Peu à peu, le spa s’est tourné vers des soins différenciants s’appuyant sur des technologies comme la cryothérapie et les traditions avec l’ayurvéda et son approche holistique. Depuis 2020, Jean-Claude Bernard a transformé trois chambres pour concevoir un centre ayurvédique à part entière grâce aux compétences d’un médecin indien, d’une praticienne, d’une nutritionniste ou encore d’un professeur de yoga. « Nous sommes dans le paradoxe en faisant de la détox à Beaune » sourit le dirigeant qui se réjouit de faire basculer sa clientèle d’un monde à l’autre, entre épicurisme et ayurvéda.

Pour aller plus loin, l’hôtelier s’est lancé dans un agrandissement. « Ce n’était pas prévu, mais quand l’opportunité d’acheter l’immeuble voisin s’est présenté, je l’ai acheté avec une idée en tête. » Outre cinq nouvelles chambres dans les étages, le bâtiment va transformer le rez-de-chaussée en un restaurant dans la même lignée. « Il y aura une cuisine végétarienne ayurvédique pour nourrir les clients en cure. Ce sera un concept store avec un self-service et un service à emporter pour les clients locaux désireux d’avoir une alimentation saine. » L’adresse se destine également à devenir une vitrine pour les produits de l’établissement avec une ouverture en septembre 2022.

En s’agrandissant, le Cep prévoit de transformer un patio du XVIe siècle en lieu de détente et de spiritualité. (Aletheia Press / Nadège Hubert)

Un concept complet

L’investissement, qui devrait atteindre deux ou trois millions d’euros, intègre également une salle de yoga tandis que le patio du XVIe siècle deviendra un lieu idéal pour se détendre. Le spa sera, quant à lui, agrandit pour participer à concevoir un espace dédié à l’ayurvéda et être un médi-spa de près de 1 000 mètres carrés, une première pour l’hôtellerie en région, voire en France. En parallèle, toujours soucieux de multiplier les services à sa clientèle haut de gamme, le Cep se dote de nouveaux espaces dédiés à l’œnotourisme pour chouchouter ses visiteurs tout en régalant leur palais.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert