Nuits-Saint-Georges : Refresco met du fruit en bouteille

Construite en 1926, l’usine Refresco de Nuits-Saint-Georges, met en bouteille des jus de fruits. Chaque année, c’est près de 75 millions d’unités qui sortent de ses ateliers.

Refresco s’appuie sur deux lignes de production, une pour les contenants en verre et l’autre pour les contenants en plastique, pour produire 75 millions d’unités par an. (© Aletheia Press / Nadège Hubert)
Refresco s’appuie sur deux lignes de production, une pour les contenants en verre et l’autre pour les contenants en plastique, pour produire 75 millions d’unités par an. (© Aletheia Press / Nadège Hubert)

Bien connue des Nuitons sous le nom de Pampryl, enseigne qui possédait précédemment le site… L’usine d’embouteillage Refresco, leader mondial indépendant du secteur, a ouvert ses portes en 1926 avant de passer sous pavillon hollandais en 2007. Sur les six sites que compte le groupe en France, celui de Nuits-Saint-Georges emploie près de 100 personnes et affiche la particularité de mettre principalement en bouteille des pur jus et quelques boissons aux fruits.

« Nous avons 80 références pour une dizaine de marques. Nous travaillons à 50 % pour des marques distributeurs et à 50 % pour des marques reconnues du secteur » précise Yann Jacquet, directeur du site. Le site de Côte-d’Or produit ainsi 75 millions d’unités par an, soit environ 60 millions de litres de boissons.

Deux lignes spécifiques

Deux lignes permettent de produire ces quantités. La première, dédiée au plastique PET, pour polytéréphtalate d’éthylène, accueille les purs jus dans des contenants au format un litre. Les bouteilles en plastique arrivent en début de ligne, sous la forme de tube à essai, qui vont être désinfectés et dépoussiérés avant d’être chauffés pour être étirés et soufflés afin d’obtenir la forme souhaitée. « Nous produisons 18 000 bouteilles par heure sur cette ligne. »

En 2022, Refresco a investi huit millions d’euros dans une nouvelle ligne destinée aux bouteilles en verre. Une nouvelle ligne capable de produire jusqu’à 20 000 bouteilles par heure, selon l’un des quatre formats disponibles, de 0,20 litre à 1 litre. Les jus sont chauffés à 85 degrés puis les bouteilles couchées automatiquement pour que le liquide entre en contact avec la capsule. « Les bouteilles sont ensuite refroidies à 35 %. La capsule est aspirée pour garantir l’étanchéité. Cela se traduit par le fameux pop que l’on entend au moment de l’ouverture. »

La qualité en continu

À chaque étape du processus, l’entreprise met l’accent sur les contrôles qualité. Cela commence dès l’arrivée de la matière première sur le site avec un échantillon prélevé à même le camion-citerne et cela s’achève avec des bouteilles prises au hasard en sortie d’embouteillage pour s’assurer de respecter le taux de sucre, de turbidité ou encore d’acidité. « Nous vérifions aussi la microbiologie pour détecter d’éventuels germes. » Le circuit des bouteilles, en verre ou en plastique, s’achève en bout de ligne par le marquage, l’étiquetage et la mise en palette.

Les produits rejoignent ensuite l’entrepôt de stockage de 12 500 mètres carrés situé face à l’usine. « Nous pouvons stocker jusqu’à 17 000 palettes. Tout flux confondu, ce sont 12 000 camions qui passent chaque année sur le site. » Pour réduire l’empreinte carbone de son activité, Refresco réfléchit à travailler du verre réemployable et à recycler ses contenants.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert