La Ferme du Poiset offre sa production au Secours Populaire

La Ferme du Poiset offre sa production au Secours Populaire

Afin de soutenir les personnes vulnérables durant ces temps de crise, la Ferme du Poiset a fait un don de 150 volailles au Secours Populaire.  La structure a salué le geste entrepris par la ferme  et a lancé un appel à la multiplication de ce type de générosité.

En raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, la Ferme du Poiset a décidé de faire un don de 150 volailles en faveur du Secours Populaire. Il s’agit de poules de race ancienne, de pintades et de coqs bio élevés en plein air. L’initiative solidaire permettra à la fois d’écouler la production stagnante durant le confinement et qui n’a pas pu être commercialisée par le circuit habituel aussi bien que de répondre aux besoins de nombreuses personnes en détresse. Le Secours Populaire a vivement apprécié cette action qui a répondu partiellement aux demandes d’aides alimentaires affluentes durant cette période pandémique. À cet effet, la Fédération de Côte-d’Or du Secours Populaire a invité toutes les filières agricoles, maraichères, avicoles et autres à faire don à la structure des marchandises qui n’ont pas été écoulées.

Notons que l’établissement souffre de plusieurs difficultés financières dues à la fermeture de sa boutique de solidarité, l’annulation de la chasse aux œufs, des braderies et autres activités génératrices de recettes. Ce dernier a également investi ses ressources dans l’achat d’une panoplie de produits alimentaires et d’hygiènes.

Une structure ancestrale et polyvalente

Basée à Détain-et-Bruant en Côte-D’Or, la Ferme du Poiset est une filiale du “Domaine Prieuré Roch” gérée actuellement par Vanessa. Les terres dédiées à l’agriculture biologique s’étendent sur une surface de plus de 120 hectares autour de l’exploitation historique qui date de 1670. La ferme opère dans le maraîchage, les arbres fruitiers ainsi que l’élevage des volailles, des cochons, des chèvres et des moutons. Les animaux sont par ailleurs nourris avec des céréales produites sur place.

Douâae Kamal Idrissi