Seeb s’enrichit d’une nouvelle filiale

Le groupe Seeb, industriel de la mécanique, a récemment fait lacquisition de lentreprise grenobloise Collet et Amblard. Cette quatrième entité vient renforcer le groupe et son positionnement sur les marchés de l’énergie et de la défense.

Seeb Industrie a fait l’acquisition de Collet et Amblard, engageant des recrutements et des investissements pour reconstruire l’activité de sa nouvelle filiale. (© Groupe Seeb)
Seeb Industrie a fait l’acquisition de Collet et Amblard, engageant des recrutements et des investissements pour reconstruire l’activité de sa nouvelle filiale. (© Groupe Seeb)

Désormais, le groupe Seeb compte 230 collaborateurs en raison de la récente acquisition de la société Collet et Amblard et de ses 30 salariés. L’entreprise grenobloise était en redressement judiciaire quand le groupe bourguignon s’est porté acquéreur. « Cette nouvelle filiale du groupe, fait le même métier que Seeb Industrie, notre spécialiste de lusinage de pièces hautement techniques de grande dimension, à lunité ou en petite série » explique Patrick Dejean, directeur général du groupe Seeb.

Seeb Industrie intervient aussi bien pour les secteurs de la défense avec des composants pour blindés ou canons, que pour les acteurs du nucléaire comme Framatome avec des composants stratégiques. Mais l’entreprise réalise également des pièces pour les outils de production, pour les process de Michelin, pour les travaux publics et pour les machines spéciales. De son côté, la société Collet et Amblard, est spécialisée dans les métiers de l’énergie.

Une acquisition stratégique

« Nous voulons développer notre activité de fourniture de pièces pour l’énergie et renforcer notre présence sur ce secteur porteur qui va nous assurer une croissance à long terme. Nous avons un rôle à jouer dans une filière stratégique. » L’entreprise Collet et Amblard compte Orano, Framatome ou Air Liquide, parmi ses clients, tous acteurs de la filière, venant ainsi compléter le portefeuille de Seeb Industrie.

« Nous avons le même raisonnement pour le secteur de la Défense auquel nous souhaitons participer. Nous ne faisons pas de la croissance pour la croissance. Nous observons le marché et y répondons en complétant notre structure. » Le groupe n’exclue pas de faire d’autres opérations de croissance externe si l’opportunité se présente afin de conforter encore ses positions sur les secteurs dans lesquels elle évolue.

Investir sur la durée

Concernant la nouvelle filiale du groupe, le directeur général souhaite accroître son chiffre d’affaires de près de quatre millions d’euros, et ce, dès 2024. « Notre objectif est de reconstruire des compétences et de reconstituer des ressources humaines après des départs. Les clients sont quant à eux revenus. »

Patrick Dejean se réjouit d’avoir recruté quatre personnes et d’avoir investi 200 000 euros dans un centre d’usinage afin de relancer les capacités de production, car le carnet de commandes porte déjà sur deux millions d’euros. En parallèle, le groupe Seeb a débloqué une enveloppe de deux millions d’euros pour équiper Seeb Industrie d’un tour cinq axes ayant la capacité de travailler des pièces de huit tonnes, mesurant jusqu’à cinq mètres de long.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert