Quatre nouvelles start-ups dans le Village by CA

La food tech a de l’avenir

Depuis janvier 2018, le Village by CA, créé par le Crédit Agricole, offre aux start-ups un environnement pour qu’elles s’épanouissent dans un milieu économique bienveillant. Parmi les derniers habitants du village, quatre start-ups se consacrent au secteur de l’agro-alimentaire.

De gauche à droite : Marie-Lucie Jacquely, Thomas Dupont, Christophe Tassan et Antoine Balestro au sein du Village by CA. (Aletheia Press / Nadège Hubert)
De gauche à droite : Marie-Lucie Jacquely, Thomas Dupont, Christophe Tassan et Antoine Balestro au sein du Village by CA. (Aletheia Press / Nadège Hubert)

Accueillir des start-ups dans un même espace de travail et leur faciliter la mise en relation avec ses partenaires ont été les motivations premières du Crédit Agricole quand il a mis en place ses villages en 2018. « Les start-ups étaient demandeuses de contacts privilégiés avec les grands comptes, mais craignaient d’être mal reçues. Grâce au village, elles ont un accueil, lui aussi privilégié » détaille Thomas Dupont, maire du Village by CA. Désormais, 18 jeunes pousses se croisent au cœur du centre-ville de Dijon dans les locaux du Village en attendant que ceux de la future Cité de la gastronomie sortent totalement de terre en septembre 2021. « Nous affichons quasiment complet. Dans cette période, nos entrepreneurs ont besoin de se croiser, d’échanger, d’avoir des moments de convivialité même s’ils se font rares. »Dynamiques et motivées, les 18 start-ups ont rebondi face à la crise. Identifiant de nouveaux marchés, elles ont adapté leur offre. Choisies par un comité de sélection, les dernières arrivées évoluent dans l’agro-alimentaire.

Des idées qui ont de l’avenir

Avec son Little Finger Tea Club, Antoine Balestro, 36 ans, s’adresse aux amateurs de thé avec son concept d’abonnement avec livraison à domicile. « Dans la grande distribution, il n’y avait pas la qualité voulue. On choisit les références qu’on veut consommer avec une qualité équivalente à l’épicerie fine et bio, conditionnée en France.» De son côté, Christophe Tassan, 35 ans, après avoir dirigé un bar, a identifié un manque dans les produits proposés par les professionnels auquel il répond avec ses ginger beer sans alcool Socrate. « Le format existant n’est pas adapté, se limitant aux cocktails donc nous proposons un format 33 cl et bientôt un 75 cl pour les professionnels. »Marie-Lucie Jacquely, 41 ans, a quant à elle donné naissance à Idéallocal, un nouveau concept de distribution en circuit court avec une offre de vente évènementielle en semi-gros pour des produits locaux. « A travers un calendrier d’offres en respectant la saisonnalité des produits pour les particuliers d’abord et les professionnels en septembre, nous misons sur le phygital en débutant par le digital avant de basculer sur du physique pour la livraison ou le retrait. »Pour du café bio bourguignon, il faut se tourner vers Thomas Roizot et la start-up Le Petit Bourguignon. « Grâce à une torréfaction locale, artisanale et familiale, notre start-up a développéune gamme de cafés, disponible dans la grande distribution et à déguster en capsules Nespresso. »

Un choix évident

Pour les start-uppeurs, rejoindre le Village by CA recouvre plusieurs avantages. « On retrouve des valeurs communes, notamment cet ancrage local du Crédit Agricole qui nous est cher » précise Antoine Balestro tandis que Christophe Tassan met en avant l’écosystème du Village. « On peut échanger avec d’autres entrepreneurs dans le même secteur d’activité. » Marie-Lucie Jacquely a rejoint le village pour son espace de co-working, mais pas seulement. « Il y a aussi un lien privilégié avec la food-tech et j’ai pu me rapprocher d’entreprise dans la même dynamique. »

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert