Grâce à BGE, elle se reconvertit dans la naturopathie

Lucile Dubourget a ouvert son cabinet de naturopathie en avril dernier en se spécialisant dans l’accompagnement des patients ayant vécu un AVC. Cette ancienne technicienne de laboratoire a opéré une reconversion professionnelle, profitant du soutien du réseau d'accompagnement BGE et d’une aide de 5 000 euros de l’AGEFIPH en tant que personne en situation de handicap.

Lucile Dubourget a changé de carrière en devenant naturopathe, notamment grâce au soutien de l’AGEFIPH et de BGE. (© Aletheia Press / Nadège Hubert)
Lucile Dubourget a changé de carrière en devenant naturopathe, notamment grâce au soutien de l’AGEFIPH et de BGE. (© Aletheia Press / Nadège Hubert)

Avant de devenir naturopathe, Lucile Dubourget travaillait au CHU de Dijon comme technicienne de laboratoire. Des contraintes de santé l’ont amenée à changer de poste. Afin d’opérer sa transition professionnelle, Lucile Dubourget, reconnue en situation de handicap, s’est tournée vers l’AGEFIPH (Association de Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées). Pour bénéficier d’une aide de 5 000 euros, elle devait solliciter un accompagnement. « Je ne le regrette pas » sourit-elle en évoquant celui de BGE.

De l’aide pour se réaliser

Le réseau d'accompagnement et d'aide à la création d'entreprise l'a aidée au montage de son projet avec aussi un accès à des ateliers. Elle lui a aussi permis de multiplier les rencontres avec le BGE Club. « La formation de naturopathe n’intègre pas d’éléments de gestion ou de communication qui me manquaient. » Lucile Dubourget souligne enfin le soutien de BGE devenu indispensable. « Je suis installée depuis avril 2021 et je suis toujours suivie pour ajuster les choses. C’est aussi une source de motivation. »

C'est après avoir elle-même sollicité les bienfaits de la naturopathie, que la trentenaire a décidé de franchir le cap. En tant que technicienne d’étude clinique, elle observait les patients post-AVC. « Je voyais des gens qui rejetaient leurs traitements contre la dépression, recherchant des méthodes naturelles. J’ai passé quatre ans à écouter leurs témoignages et c’était dur de ne pas pouvoir agir au-delà de l’entretien pour les aider. » Convaincue par ce que la naturopathie lui avait apporté, Lucile Dubourget décide donc de changer de voie et entame une formation intensive d’un an pour devenir naturopathe.

Une éducatrice de santé

« Le naturopathe accompagne les gens à la recherche d’une meilleure santé ou désireux de conserver celle qu’ils ont grâce à des méthodes naturelles. » Si Lucile Dubourget insiste sur le rôle de l’alimentation, elle met aussi en avant les autres piliers que le naturopathe balaie pour aboutir aux résultats escomptés : repos, sociabilisation, activité physique et spiritualité. « Il ne s’agit pas ici de religion mais d’une vision positive de la vie et de l’avenir. »

Outre des conseils d’hygiène de vie, de respiration ou encore de sport, la professionnelle complète, si nécessaire, son accompagnement par une cure de plantes ou de compléments alimentaires naturels et n’exclut pas, à terme, d’y ajouter des massages. Individuelles ou collectives, les séances répondent aux besoins exprimés par chacun.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert