Alstom recrute 50 personnes au Creusot

Alors que le groupe Alstom, leader de la mobilité, vient d’obtenir la certification Top Employer à l’échelle de 22 pays où il est présent, le site du Creusot embauche 50 personnes. Pour attirer les nouvelles recrues, l’entreprise essaie de se montrer créative.

Au Creusot, Alstom recrute 50 personnes pour concevoir et fabriquer des bogies, composants du train. (© Alstom)
Au Creusot, Alstom recrute 50 personnes pour concevoir et fabriquer des bogies, composants du train. (© Alstom)

35 CDI, 10 postes d’intérimaires et 5 stages sont actuellement ouverts au recrutement sur le site Alstom du Creusot. Ces 50 postes viendront renforcer une équipe de 750 personnes dans l’usine dont la mission consiste à concevoir et à fabriquer les bogies, des composants du train indispensables pour faire avancer et pour freiner le véhicule. En plein développement, le leader mondial de la mobilité durable et intelligente, cherche à embaucher 1 000 personnes en France.

Bien que l’objectif du groupe soit de recruter de jeunes diplômés, doctorants, alternants et stagiaires, tous les profils trouveront leur place au Creusot. « Nous cherchons dans tous les domaines aussi bien des opérateurs industriels que des cadres ou des ingénieurs. Certains postes sont ouverts aux personnes avec une expérience, d’autres aux débutants. Nous regardons tous les profils qui ont un intérêt pour le ferroviaire ou l’industrie » développe Bénédicte Ganivet, directrice du site Alstom au Creusot.

Former les recrues

Pour faciliter l’insertion des nouveaux personnels, le groupe s’appuie sur Alstom University. « Les gens sont formés de deux à huit mois selon leur profil, avec du e-learning notamment, car nos métiers demandent des compétences complexes. » Par ailleurs, le site du Creusot dispose également d’une école de soudure interne. Selon Bénédicte Ganivet, les candidats se montrent friands de ce genre d’encadrement. « Les recrues veulent comprendre l’environnement dans lequel elles entrent, avoir des clés pour mieux appréhender leur métier. »

Alstom a également initié une promotion Young Graduates, un parcours pour les jeunes embauchés qui suivent un parcours sur deux sites différents de l’entreprise avec chaque fois une mission d’un an. « Nous avons besoin des jeunes générations, car nos métiers évoluent avec les compétences software par exemple. Il faut aussi rajeunir la moyenne d’âge de nos équipes. »

Opération séduction

Alors que le marché de l’emploi se tend et qu’il faut séduire les candidats, Alstom attire. « Nous avons recruté 80 personnes en 2022 » se réjouit la directrice. Le site du Creusot multiplie les actions. Grâce à un partenariat avec l’école d’ingénieur de l’Université de Bourgogne, l’ESIREM qui dispose d’une antenne à Chalon-sur-Saône, l’entreprise peut s’appuyer sur les compétences robotiques d’un doctorant. « C’est une façon de tisser un lien avec l’école, de nous faire connaître des étudiants. » Bénédicte Ganivet et son équipe ont aussi organisé un job dating en décembre 2022, à la fois sur site au Creusot et à Chalon-sur-Saône. « Des salariés volontaires ont présenté notre activité, fait visiter le site et répondu aux questions dans un cadre moins formel. » 80 personnes ont participé, plusieurs ont ensuite posé leur candidature dont certaines se sont conclues par une embauche.

La directrice veut aussi diversifier ses équipes. « Avec 18 % de femmes sur site, 22 % chez les cadres, nous cherchons à en accueillir plus. En ce sens, nous participons à des évènements comme le carrefour des carrières et collaborons avec des associations comme Elles Bougent. » Pour séduire, Alstom au Creusot compte aussi sur la qualité de vie au travail. « Il faut de la liberté individuelle avec du télétravail et un accord vie privée et vie professionnelle, mais aussi une dimension collective avec des salariés contents de venir sur site. » L’entreprise met notamment en avant l’équipe de rugby montée en interne ou la participation des salariés à un tournoi de volley. Le groupe Alstom a ainsi reçu la certification Top Employer qui reconnaît l’engagement d’une entreprise dans la création d’un meilleur environnement de travail, ainsi que l’excellence de ses politiques et pratiques en matière de ressources humaines.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert