Ubitransport, incontournable de la French Tech

Pour la quatrième fois, Ubitransport a été retenue pour rejoindre le programme French Tech, une reconnaissance pour la pépite de Saône-et-Loire qui poursuit son développement sereinement.

Ubitransport et son équipe rejoignent le programme French Tech pour la 4ème fois pour profiter d’un nouvel accompagnement dans son développement en France et à l’international. (© Ubitransport)
Ubitransport et son équipe rejoignent le programme French Tech pour la 4ème fois pour profiter d’un nouvel accompagnement dans son développement en France et à l’international. (© Ubitransport)

Elle fait (encore) partie des 120 start-ups sélectionnées par l’Etat. Pour la quatrième fois, Ubitransport rejoint le programme gouvernemental French Tech qui accompagne les start-ups françaises les plus performantes et en capacité de devenir des leaders technologiques de rang mondial. Avec ses solutions numériques de gestion en temps réel des réseaux de transports publics de voyageurs pour les filières scolaire, urbaine, interurbaine et à la demande, la société née et implantée à Mâcon continue de croître, comptant désormais 260 salariés. « 300 réseaux de transport en France mais aussi au Canada utilisent une des offres Ubitransport » précise Jérôme Trédan, pdg de la société qui commence à se déployer en Espagne et en Italie.

French Tech, facilitateur

Pour intégrer le programme French Tech, la jeune pousse, comme les autres start-ups retenues, devait s’inscrire dans des critères sélectifs élargis allant le croissance à la RSE et à l’impact de l’activité, en passant par sa profitabilité ou encore la parité salariale et de gouvernance. La contribution positive d’Ubitransport à la société s’inscrit pleinement dans les attentes du programme.

De son côté, l’entreprise mâconnaise se réjouit du coup de pouce à venir. « La French Tech nous apporte de la visibilité auprès des clients et des investisseurs et nous donne accès à des décideurs, dans notre cas, dans le transport. Nous profitons aussi de mesures facilitantes pour obtenir un visa pour un collaborateur étranger par exemple ou faire un voyage d’étude pour encourager les installations à l’international. » Les 120 lauréats bénéficieront également d’un accompagnement sur des questions de stratégie, de financement ou de partenariat.

En rejoignant les 119 autres pépites, Jérôme Trédan attend également d’autres mises en relation. « Nous échangeons avec d’autres start-ups qui rencontrent les mêmes problématiques de croissance rapide, d’effectifs, de réorganisation permanente par rapport au marché. » Ubitransport peut ainsi profiter des retours d’expérience d’acteurs de son secteur comme Blablacar ou d’autres domaines d’activité.

Innover et mailler les territoires

En tant que membre du programme French Tech, Ubitransport espère par ailleurs pouvoir poursuivre son développement. « Nous travaillons sur la mobilité de demain avec un titre unique de transport, quel que soit le réseau et le mode de transport. L’objectif est de n’avoir qu’une seule transaction pour un trajet complet entre deux villes. » S’appuyant sur ses solutions interopérables, la jeune pousse compte aussi sur la French Tech pour mesurer les nécessaires adaptations réglementaires ou législatives et évaluer la faisabilité du projet à l’échelle française voir européenne.

Pour accélérer son ouverture à ses voisins internationaux notamment, Ubitransport pourrait lancer une nouvelle levée de fonds en fin d’année 2023 alors que la société fonctionne avec ses propres revenus depuis plusieurs années. Pour l’heure, la société mâconnaise préside la French Tech Bourgogne-Franche-Comté avec l’envie d’apporter son aide aux jeunes start-ups. « Nous nous sommes construits en nous entourant, en bénéficiant d’accompagnement donc il est normal de le faire à notre tour pour rendre l’appareil. » Alors que la French Tech participe désormais largement de l’emploi en France avec « des dizaines de milliers de salariés qui contribuent à l’innovation et à l’impact », Ubitransport s’inscrit comme un acteur du développement économique de son territoire.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert