Algeco répond aux besoins d’espace

La construction modulaire comme alternative

L’aventure Algeco a débuté en 1955 à Mâcon. Depuis, l’entreprise s’est développée pour devenir leader du marché des bâtiments modulaires et a montré toute son utilité en période de crise sanitaire.

Alexis Salmon-Legagneur, directeur général d’Algeco. (Algeco)
Alexis Salmon-Legagneur, directeur général d’Algeco. (Algeco)

Des parloirs pour des visites sécurisées en Ephad, des salles de soin avec des box individuels pour séparer les patients, des espaces de consultation montés rapidement pour répondre au nombre croissant de malades, des salles d’isolement… Les bâtiments modulaires Algeco ont répondu aux besoins qu’à fait naître la crise sanitaire. « Pour poursuivre leurs activités en respectant les protocoles sanitaires, des entreprises, des écoles ont eu besoin de plus d’espace. Nous avons montré notre capacité à déployer des solutions d’urgence à court terme » détaille Alexis Salmon-Legagneur, directeur général d’Algeco. Réputés pour abriter les équipes des travaux du public et du bâtiment sur les chantiers, représentant 40 % du chiffre d’affaires, les bâtiments modulaires équipent également le système de santé avec des extensions de clinique ou de CHU par exemple. L’entreprise intervient aussi dans des crèches ou des universités pour s’adapter à des augmentations d’effectifs temporaires ou durables. « Avec un module de 15 mètres carrés aux cloisons amovibles, on peut faire beaucoup de choses. »

Une solution rapide et adaptable

En trois à six mois, selon le niveau d’équipement demandé, Algeco apporte de l’espace. Les modules se superposent, se juxtaposent en fonction des attentes. « Nous avons aussi une activité haut de gamme avec des bâtiments à l’esthétique personnalisée avec des options d’isolation phonique et thermique. » Algeco loue les trois-quarts de ses bâtiments modulaires mais peut aussi faire de la vente clé en main. Pour répondre aux enjeux d’emprise au sol, Algeco conçoit des solutions atteignant cinq étages avec ascenseur, idéal pour les chantiers de longue durée. Parmi ce type de conceptions, un bâtiment associant jusqu’à 650 modules soit 10 000 mètres carrés.

Une entreprise devenue grande

Depuis qu’elle a inventé le concept en 1955, l’entreprise est devenue le leader français des bâtiments modulaires et le seul acteur mondial du bâtiment modulaire. Algeco s’appuie sur 1 000 salariés en France dont 70 au siège social de Mâcon. Les autres effectifs sont répartis sur 23 plateformes régionales. « Algeco, c’est aussi un groupe international, Modulaire Groupe, présent dans 25 pays et qui affiche un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros. » En France, ce chiffre s’élève à 250 millions d’euros. Pour maintenir son rang, l’entreprise s’est fixé deux axes stratégiques. « Il s’agit de développer notre gamme de services, car les clients attendent désormais des bâtiments prêts à utiliser avec le confort nécessaire pour l’occupant. » Outre des tables ou des chaises, Algeco peut apporter des tableaux pour les élèves, des fontaines à eau, des alarmes et des systèmes de vidéosurveillance. « Le second axe consiste à couvrir de nouveaux secteurs d’activité et suivre les deux grandes tendances de ces dernières années : la santé et la construction. » Des domaines dans lesquels Algeco a déjà fait ses preuves.

                                                                                    Pour Aletheia Press, Nadège Hubert