Fragnes-la-Loyère : Un savoir-faire pour transformer la tôle

La tôlerie Jannin-Carnet a vu le jour en 1973. L’entreprise fondée par Gérard Jannin-Carnet a bien grandi depuis et poursuit son développement.

Dans les ateliers de la tôlerie Jannin-Carnet, les outils sont à l’œuvre pour transformer l’acier, l’inox, l’aluminium ou encore le cuivre et le laiton en pièces destinées à l’emmagasinement d’énergie, au transport ou encore pour concevoir des machines spéciales. (© Tôlerie Jannin-Carnet)
Dans les ateliers de la tôlerie Jannin-Carnet, les outils sont à l’œuvre pour transformer l’acier, l’inox, l’aluminium ou encore le cuivre et le laiton en pièces destinées à l’emmagasinement d’énergie, au transport ou encore pour concevoir des machines spéciales. (© Tôlerie Jannin-Carnet)

Métallier, Gérard Jannin-Carnet a créé son entreprise de métallerie artisanale en 1973. Devenue une tôlerie en industrialisant son process et en produisant en série, elle compte désormais 39 salariés auxquels s’ajoutent une entreprise de peinture de huit personnes. Arrivée en 2022 pour découvrir l’univers de l’entreprise familiale, Nathalie et Sandrine Jannin-Carnet ont pris le relais de leur père. « Nous étions venues pour faire un essai et nous sommes restées » sourit Sandrine Jannin-Carnet qui s’occupe de la gestion commerciale, des achats et des aspects opérationnels quand sa sœur s’occupe des ressources humaines et de l’administration.

Au cœur de l’industrie

Le métier de la tôlerie consiste aujourd’hui à travailler l’acier, l’inox, l’aluminium, le cuivre ou encore le laiton. « Je compare souvent ce que nous faisons avec la couture puisque nous prenons des formats de tôle que l’on découpe, plie, soude et intègre avec des composants souhaités par les clients comme des poignées ou des autocollants. » Les clients de l’entreprise évoluent majoritairement dans l’univers du transport qu’il soit de fonds, ferroviaire, pour la défense ou encore frigorifique et dans l’univers des machines spéciales avec des pièces de carrosserie pour l’industrie, les équipements de laboratoire et autres machines mécaniques. « Le secteur historique avec lequel nous travaillons reste l’emmagasinement d’énergie que ce soit pour des panneaux solaires ou des batteries. » Avec le développement de l’hydrogène, la tôlerie devrait continuer à alimenter ce secteur.

Investir et recruter

Pour répondre au mieux à ses clients, l’entreprise investit régulièrement comme elle l’a fait récemment en faisant l’acquisition d’une nouvelle plieuse automatisée. « Nous recrutons également des personnes sur des postes de production que ce soit plieur ou encore soudeur. » Malgré les problèmes d’approvisionnement que cette entreprise dynamique rencontre, le recrutement représente une difficulté qu’elle espère surmonter pour répondre à un carnet de commandes bien rempli.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert