Cocolis, le « blablacar des colis », est en pleine croissance

Lancée en 2016, la société dijonnaise Cocolis connaît un franc succès. En croissance constante depuis le début de l’année 2021, son chiffre d’affaires a fait + 150 %. La société continue sur cet élan après avoir bouclé une levée de fonds s’élevant à 2,8 millions d’euros.

Julien Lardé, co-fondateur et CEO et Eliette Vincent, fondatrice de la société de covoiturage de colis Cocolis. (© Cocolis / N.Bessaih)
Julien Lardé, co-fondateur et CEO et Eliette Vincent, fondatrice de la société de covoiturage de colis Cocolis. (© Cocolis / N.Bessaih)

« Notre projet était vraiment de créer une alternative pour envoyer un objet. » Julien Lardé, co-fondateur et CEO de Cocolis, est fier de sa société révolutionnaire. Offrant une solution aux livraisons parfois très couteuses, son covoiturage de colis a déjà mis près de 400 000 personnes en relations via son application. Livraison à domicile, transport de colis encombrants, lourds ou encore fragiles... les covoitureurs se déclarent sur le site ou l’application lorsqu’ils effectuent un trajet, tel que Paris-Dijon par exemple, et les personnes qui ont besoin de livrer un objet répondent tout simplement à leur offre.

Un moyen collaboratif, écologique et moins coûteux qui vient de réaliser une levée de fonds à hauteur de 2,8 millions d’euros. La start-up a ainsi reçu le soutien financier de UI Investissement (un investisseur basé à Paris) et du fonds d'investissement BDR IT, via la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté.

40 % investi dans la tech

Concrètement, ces 2,8 millions d’euros vont permettre à la société un développement optimal. « Nous investissons énormément sur le volet technologique qui est très important » En effet, sur les 2,8 millions d’euros débloqués, 40 % sont investis dans le développement de l’outil. Le reste est dédié au marketing, le commercial, « ou encore pour le système de mise en relation, afin qu’il soit plus performant. Nous allons pouvoir accélérer tout cela. » note Julien Lardé.

Les covoitureurs se déclarent sur le site ou l’application lorsqu’ils effectuent un trajet, et les personnes qui ont besoin de livrer un objet répondent à leur offre. (© Aletheia Press / E.Chombart)

Mais la société va pouvoir également améliorer son propre réseau avec autant de plateformes que de marketplaces du type Leboncoin ou encore Ebay. « Ce fonds permettra aussi d’accélérer notre volonté de faire de Cocolis une marque en faisant du branding via notre site internet », ajoute le co-fondateur.

15 à 20 recrutements sur 2022

Qui dit développement dit recrutement… Cocolis espère, sur l’année 2022, pouvoir recruter entre 15 à 20 personnes. Un réel défi. « Aujourd’hui nous sommes 12. Et on recherche dans le domaine de la tech, cela représente 30 % de nos recrutements. » Et quand Julien Lardé parle de « tech », il entend des développeurs informatiques, à la fois pour le site web mais aussi pour l’application mobile.

Pour le reste, Cocolis recrute dans le marketing et les fonctions support, autrement dit, le service qui permet d’être en contact avec les clients, répondre à leurs interrogations… qui étaient nombreuses lors du démarrage. « On a eu beaucoup de questions lors du lancement, notamment quelques soucis lors de l’envoi avec les options choisies, alors avoir un bon service client aujourd’hui est notre force, surtout pour un service de livraison. » conclut le co-fondateur.

Pour Aletheia Press, Eléonore Chombart