L'épicerie « Au gramme près » déménage et grandit

Ouverte depuis 2018 à Dijon, l’épicerie Au gramme près déménage pour s’agrandir et accueillir de nouvelles activités aux environs du 18 octobre prochain. Avec un investissement d’environ un million d’euros dans un nouveau local de 600 m2, Julie Collin veut créer un lieu convivial, respectueux de ses valeurs : des produits locaux, respectueux de l’environnement, en circuit-court et bio.

Julie Collin déménage l’épicerie Au gramme près pour lui adjoindre de nouvelles activités tout en conservant les valeurs qui l’animent. (© Aletheia Press / Nadège Hubert)
Julie Collin déménage l’épicerie Au gramme près pour lui adjoindre de nouvelles activités tout en conservant les valeurs qui l’animent. (© Aletheia Press / Nadège Hubert)

Du vrac, du local, du responsable, du bio, des circuits-courts… Le concept de l’épicerie Au gramme près a trouvé son public depuis son ouverture en 2018. En quatre ans, le chiffre d’affaires a été multiplié par cinq. Pourtant, si l’épicerie déménage dans de nouveaux locaux c’est avant tout pour consolider une idée. « Je voulais créer un tiers-lieu avec des activités complémentaires à l’épicerie et renforcer la démarche de valoriser les producteurs locaux » explique Julie Collin, la cheffe d’entreprise.

Elle a cherché et trouvé un local répondant à ses attentes au 51 rue du général Fauconnet à Dijon et va y installer la Fourmilière. Sur 600 m2, l’épicerie occupera une centaine de mètres carrés contre 80 aujourd’hui. « Actuellement nous avons près de 1 000 références et je prévois d’augmenter de 30 à 50 % ce nombre avec des produits frais comme de la fromagerie. Nous allons aussi augmenter l’espace accessoires durables et produits d’hygiène. »

A côté de l’épicerie

Au gramme près devrait également se doter d’un nouvel espace traiteur en s’appuyant sur les compétences d’un cuisinier. « A côté de l’épicerie, nous allons créer un café-cantine. Le matin et l’après-midi, les clients y trouveront des boissons et des pâtisseries, le midi, nous proposerons une offre de restauration sur place ou à emporter. » En plus des huit collaborateurs de l’épicerie, trois emplois vont être créés pour faire vivre ce nouvel espace convivial où chacun pourra venir s’assoir quelques minutes ou quelques heures.

Le café-cantine accueillera également des ateliers créatifs, débat ou d’autres évènements à l’initiative des usagers. Un troisième espace, plus végétal, va voir le jour. En effet, les hasards des rencontres ont amené Julie Collin et Chantale Thierry à échanger. La Ressourcerie végétale deviendra locataire du lieu. « Nous avons des valeurs similaires autour du réemploi, de la valorisation de l’existant » insiste Julie Collin. Les entreprises pourront s’approprier le lieu pour des réunions et des séminaires et ainsi profiter des plantes auxquelles la structure donne une seconde vie.

Investir dans le local

Julie Collin a engagé environ un million d’euros d’investissement pour acquérir le lieu et mener les indispensables travaux, réalisés par des artisans locaux mais aussi par la gérante, des proches et même certains clients. « Avec l’architecte Lucie Lherondel, nous avons pensé des espaces indépendants mais communicants avec des claustras de verre et de bois. » La cheffe d’entreprise a privilégié les matériaux naturels et durables, dans le respect des valeurs qu’elle véhicule. « Nous avons aussi l’aide de la Recyclade qui réalise les tables du café et le comptoir avec du bois que nous avons récupéré. Nous évitons le neuf au maximum. » Ouverture prévue autour du 18 octobre.

Pour Aletheia Press, Nadège Hubert